Le temps de 164 fragments et d’une annÔee exceptionnelle, Angßele nous raconte comment sa rencontre avec Ueno Takami a fait que la vie n’Ôetait plus pour [elle] quelque chose de banal. Comme prÔedestinÔes, ils se remarquent d’abord dans une galerie d’art, puis se retrouvent au parc ou ßa l’imprimerie, chez Rinella, oßu Ueno confectionne un livre d’art. Leur relation prend trßes vite une profondeur saisissante, libÔerant un sentiment de blancheur transparente, et se dÔeploie ßa la cabane de Ueno, surplombant Setting Lake, le lac qui se couche. Le soleil du lac qui se couche invite ßa la dÔecouverte d’un Manitoba inattendu, au contraste des identitÔes, ßa la contemplation de beautÔes totÔemiques – la beautÔe de l’incomplet, de l’imparfait, de l’impermanent. L’histoire d’Angßele et de Ueno – jeune mÔetisse et vieux Japonais – tinte aussi clairement qu’une cloche dans le ciel vide.