Faubourg Sainte-Anne, MontrÔeal, 1845. En pleine nuit, une sage-femme et sa fille vont accompagner une femme dans sa dÔelivrance. ßA seize ans, Flavie entreprend ainsi l’apprentissage du mÔetier d’accoucheuse auprßes de LÔeonie, sa mßere, qui caresse d’audacieux projets : la fondation d’un refuge pour femmes enceintes dÔemunies et celle d’une Ôecole de sages-femmes. ßA l’instar de Simon, le pßere de Flavie, la sociÔetÔe de l’Ôepoque, placÔee sous le rßegne tyrannique de la pudeur, est rebutÔee par ces nouveautÔes. Les membres du clergÔe se mÔefient comme de la peste de l’esprit d’entreprise de LÔeonie et de ses collßegues. De leur cÒotÔe, les mÔedecins engagent une lutte de pouvoir afin de ravir leur clientßele aux sagesfemmes. SÔeparÔes par un large fossÔe, les univers masculin et fÔeminin ne se rejoindront qu’au moyen de trop fragiles passerelles, celles du respect et de l’amour. D’une Ôecriture vivante et colorÔee, ce roman Ôevocateur excelle ßa recrÔeer l’atmosphßere des dÔebuts de l’ßere victorienne et ßa camper des personnages attachants. Les accoucheuses, un bonheur de lecture.