Tout part du grand-oncle de la narratrice, Jim, nÔe en 1923, mort en 2001. De Londres oßu il vivait, il envoyait rÔegulißerement ßa sa petite-nißece des timbres pour sa collection, alors mÒeme qu’elle l’avait un peu dÔelaissÔee. Il lui adressa en particulier, ßa la fin de sa vie, une sÔerie de timbres liÔee au millÔenaire. Lorsqu’elle la retrouve, une constellation de dates et des fragments de la vie de Jim surgissent, de son enfance ßa Menton jusqu’ßa la ruine de l’HÒotel Bellevue vers 1938. Ce grand-oncle Ôetait bossu, atteint du mal de Pott, forme de tuberculose. Et le bossu, dit-on, porte chance, il apporte l’argent. On croise ici William Carlos Williams, StÔephane MallarmÔe, le docteur Voronoff, un photographe zurichois, des billets de banque, et on revient, comme on suit un fil rouge, ßa ce grand-oncle Jim, devenu jardinier, expert en botanique, passionnÔe de plantes (et de femmes).