Jacqueline et Madeleine vivent chacune de leur cÒotÔe de la Mastigouche et, depuis la mort de leurs maris, elles se saluent de loin chaque jour, sans plus. C'est un arrangement qui leur convient parfaitement. Alors, quand Madeleine annonce qu'elle a l'intention de vendre sa maison, pour Jacqueline, c'est une catastrophe. Un nouveau propriÔetaire s'incrustera dans le paysage, avec sa famille nombreuse, ou pire, des locations ßa court terme ! Et cela, elle ne le supporterait pas. Trßes vite, la solution s'impose ßa Jacqueline : il lui faut tuer Madeleine. Toute mort violente doit Òetre dÔeclarÔee par l'agent d'immeuble ßa des potentiels acheteurs. En plus des dÔelais de succession, cela devrait retarder suffisamment la vente pour permettre ßa Jacqueline de finir ses jours en paix. Certes, c'est extrÒeme, mais sans risque si rien ne vient contrecarrer son plan minutieux. Un grand-duc ou un braconnier, par exemple... Le Mandeville d'AndrÔe Marois a connu un tueur en sÔerie soucieux de l'achalandage des commerces du village. Il a aussi hÔebergÔe un homme recherchÔe pour triple meurtre. Ici, c'est une septuagÔenaire attachÔee ßa sa routine qui sßeme la terreur. Avec l'humour caustique qu'on lui connaÒit, l'auteur tisse une intrigue aussi haletante qu'insolite.